Etanchéité à l’air bâtiment tertiaire Pays de la Loire

Publié le 11 Mars 2024

Une étude réalisée par Santé publique France montre que la pollution de l’air dans les salles de classe augmente les cas d’asthme chez les enfants. 30 000 cas pourraient être évités chaque année avec des mesures simples, comme une aération régulière.

Des chiffres alarmants

Pour la première fois, l’Agence nationale de santé publique a mené une étude quantitative de l’impact de la qualité de l’air dans les salles de classe sur les enfants en école primaire, de 6 à 11 ans. Et les résultats sont mauvais. Les autorités sanitaires estiment en effet que, chaque année, 30 000 cas d’asthme pourraient être évités chez les enfants grâce à une réduction de l’exposition au formaldéhyde en ventilant et aérant régulièrement les salles de classe. De même, éradiquer la présence de moisissures dans les salles de classe permettrait d’éviter annuellement 12 000 cas de sifflements.

D’autres études à venir

L’Agence Santé publique France estime qu’il est essentiel de poursuivre les actions de réduction des sources d’exposition et d’amélioration de l’aération des salles de classe. La qualité de l’air dans les établissements scolaires, qui accueillent 12 millions d’élèves par an, est en effet un enjeu de santé publique important. En 2024, des évaluations quantitatives d'impact sanitaire vont être menées localement afin d’obtenir des estimations plus fines nécessaires à une action territoriale. Ces nouvelles évaluations tiendront également compte de l’impact du trafic routier dans et aux abords des établissements scolaires situés en milieu urbain.

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